Xahor Brizlame

Je hais ces longues nuits d'hiver. Ces nuits ou la tempête de neige est si forte, si longue et froide que nulle créature ne peut plus sortir. Ces nuit ou, forcé de rester terré dans une cache, je médites, je me questionne... Je me souviens.

Je me souviens des soirées plus douces dans ma campagne natale. Dans ce qui fut ma demeure. Dans ce qui devint, mon cauchemar.

Je me nomme Xahor Brizlame. Ce n'est évidement pas mon vrai nom, mais c'est ainsi que j'ai choisi que les gens m'appellent. Je suis un combattant. Pas un simple guerrier, mais un combattant offrant chaque parties de son âme, de son corps et de sa chaire dans la mêlé. Car, c'est ainsi depuis longtemps maintenant, je ne vis que lorsque mes lames pénètrent la chaire de ceux qui par pure folie deviennent mes ennemis. En effet, c'est lorsque mes mains ruissellent de sang, que ma lame ne brille plus tant elle est souillée, et que mon ennemi m'implore de lui ôter la vie, qu'enfin je me souviens être un homme, un homme vivant...
Vous me croyez fou sans doute. Un homme qui vit uniquement lorsqu'il hotte la vie est-il fou? Suis-je même encore humain?... Peut importe. Car j'ai soif de vivre, je refuse de mourir. Alors je vais de l'avant, tuant encore et toujours jusqu'à ce que ma soif de vie et de mort se dissipe enfin. Mais, se dissipera-t'elle un jour...

Je ne suis pas né ainsi. L'enfant naissant n'est jamais destiné à devenir un monstre sanguinaire. J'étais un enfant pour le moins ordinaire. Fils d'un forgeron dans un petit village isolé et d'une mère douce comme la souhaiterai tout les enfants. J'ai grandi en ne me souciant de rien, si ce n'est de préparer les réserves pour survivre à l'hiver, le terrible hiver... Proche de mon père, il m'initia au métier de forgeron. A deux, nous réalisâmes bon nombre d'armes que jamais nous ne vendions. Car les clients se faisaient rares dans notre village.
En grandissant je fis la connaissance de Tariala. Une jeune femme magnifique, douce et pleine d'esprit qui devint évidement ma femme. Pour elle, je construis de mes mains une maison qui accueilli vite nos enfants. Mon fils Torga et ma petite fille Méléna. Ma vie était parfaite... Mais la perfection en ce monde imparfait est par définition contre nature. Et ne peut donc pas durer.

Ainsi un soir d'hiver, un hiver terrible, un groupe d'aventuriers entra dans notre village. Comment aurai-je pu à l'époque, savoir que la mort venait d'entrer dans nos foyers... Les hommes nous demandèrent l'hospitalité et nous, heureux de rencontrer des étrangers, nous acceptions de les héberger dans nos maisons.
Chez moi, j'accueillis trois guerriers que j'installa dans la chambre de mes enfants. Mon fils et ma fille dormirent avec ma Tariala. Moi, je pris place dans la pièce principale. La nuit tomba, le calme régnait dans le village. Pour la dernière fois...
Mon sommeil était profond, trop profond. Mais je finis tout de même par me réveiller. Ce qui me réveilla, c'est la lame d'un des aventuriers plantée dans mon ventre. La douleur était atroce et son sourire quand mes yeux s'ouvrit enfin était celui de l'horreur dans ce qu'elle a de plus marquant.
"Chut, me murmura t'il en posant sa main sur ma bouche. Tu ne veux pas effrayer ta femme et tes enfants..."
Ma femme, mes enfants... Mes parents... Ce n'était nullement des aventuriers qui nous demandaient l'hospitalité. C'était des brigands venu nous piller! Tout le village allait disparaitre sous leurs armes... Et moi, j'étais déjà à terre, incapable de bouger. Soudain, je me demandé ou pouvaient bien être les deux autres voleurs que j'avais hébergé. Ce fut le crie étouffé de ma femme dans sa chambre qui répondit à ma question.

Porté par son crie de douleur je réussi à me relever. M'emparant d'une hache exposée sur la cheminé, je décapitai le brigand qui m'avait blessé. Jamais auparavant je n'avais tué d'homme. Un de mes semblables... Non ce n'était pas un homme, il n'était pas comme moi. C'était un monstre! Guidé par la haine, la colère et la folie, j'avançai dans la chambre. Ma femme était nue, gisant dans son sang sur le sol. Mes enfants étaient morts eux aussi, sur mon lit. L'un des brigands se trouvaient là debout. Il semblait se rhabiller. Il ne vit pas le coup de hache venir frapper son crane pour le réduire en miette. Son sang ruisselait maintenant sur mon visage, sur mes lèvres. Son sang venait nourrir la rage que j'avais en moi. J'avais tué deux hommes. Sa avait été facile. Sans aucun questionnement, sans aucun remord, sans aucune pensée... Juste un acte, ôter la vie... Après ça, je tombai dans un sommeil profond.

Je n'ai jamais retrouvé les autres assassins. Je suis resté deux jours évanoui, avec ma famille morte avant que quelqu'un ne me découvre. Un vieille homme et son fils qui m'amenèrent chez eux, dans un village éloigné et qui me prodiguèrent les soins nécessaires à mon rétablissement. C'est eux qui m'expliquèrent que tout le village avait été assassiné... J'étais le seul survivant à leurs connaissances.

(j'écrirai la suite tout à l'heure^^)

J'ai passé un long moment dans la maison de mes sauveurs. Le temps de me remettre de mes blessures physique. Pour ce qui est de mes blessures profondes, celle de mon âme... Je découdrai vite le moyen de les soigner.

Chaque nuit je repensais au massacre du village. Chaque nuit je revoyais ma femme dans son sang, mes enfants dans mon lit... Chaque nuit je repensai à l'enfer de ce soir... Pourtant dans cet enfer, il y avait un certain soulagement. Une lueur d'apaisement dans les ténèbres et la douleur de ce souvenir... La soif de vengeance comblée par la hache fracassant le crane du brigand, son sang inondant les murs, son cerveau tombant au sol, son corps se bloquant sur place et le bruit de craquement de ses os sous ma lame... Un soulagement pour mon âme... Une vie prise et c'est un soulagement pour moi.
Je me suis cru fou devant pareil pensée. Ce n'était pas tant la vengeance qui m'avait soulagé, mais l'acte de tuer en lui même. J'avais tué un homme, puis un autre, et si la douleur ne m'avait pas collé au sol, j'aurai continué ma marche macabre en massacrant tout ceux qui se serai mis sur ma route. J'avais tué par vengeance, certes... Mais j'y avais pris gout!

Que devais-je faire? Mourir en comprenant qu'elle monstre était né en moi? Non, j'aurai pu mourir lors de cette terrible nuit, mais j'étais vivant. Les dieux voulaient que je vive... Malgré ce que je devenais.
De ce fait, je pris la décision de quitter mes amis avec pour seul compagnon, ma hache encore maculée du sang de mes premières victimes. Je ne savais pas bien ou j'allais, je connaissais juste le but: Tuer pour mieux vivre.

Cinq ans on passait depuis ces événements. Et bien du sang a coulé depuis...
Aujourd'hui, me voici dans cette grotte, attendant que la tempête passe. Il y a un village au pied de cette montagne ou je me trouve. C'est la que je me rendrai demain. C'est la que je compte assouvir mes instincts, mes terribles envies... Méfis toi monstre tapis dans cette ville, car une créature bien plus dangereuse que toi arrive: Moi !


Voila pour moi. Alors bon en plus court: Mon personnage est un barbare de classe. Il est passé d'homme tranquille à dangereux vengeur lorsque sa famille a été atrocement assassiné. Cette nuit la il a tué pour la première fois et cela a changé sa vie. Nulle doute, c'est maintenant un psychopathe qui n'a plus rien a perdre. Conscient de cela, il choisit de parcourir le monde pour assassiner à son tour tout ceux qu'il jugera aussi, voir plus, exécrable que lui.

Trés bon BG on reconnai les rolistes pur et dur ^^ VALIDER

Merci ^^